Magazine du e-tourisme
Il est devenu un champ d’application du Développement Durable défini dans l’Agenda 21 (agenda pour le XXIème siècle) du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, au Brésil.
D’après l’OMT en 2004 : « L’objectif du tourisme durable est de rendre compatible l’amélioration des conditions environnementales et sociales qui résultent du développement touristique avec le
maintien des capacités de développement pour les générations futures. »
Dans les faits, en Nouvelle Caledonie, le tourisme durable :
• Sauvegarde les ressources naturelles et la biodiversité
• Préserve l’authenticité socioculturelle des communautés d’accueil
• Génère une activité économique viable sur le long terme et dont les bénéfices sont répartis équitablement entre les parties prenantes dans un objectif de réduction de la pauvreté.
Se veut la rencontre authentique entre les voyageurs venant passer leurs voeux du nouvel an en Nouvelle-Calédonie et les populations autochtones, et le développement des territoires visités.En Nouvelle Calédonie la population d’accueil doit être impliquée dans le projet touristique qui doit servir son développement en même temps qu’il propose aux voyageurs une immersion culturelle unique.
met l’accent sur la juste répartition des bénéfices de l’activité touristique entre les membres de la communauté - via la révision des partenariats, trop souvent à l’avantage des tours opérateurs, et via une opposition constante à la tendance de brader les prix. Plus personne ne s’étonne d’une semaine en pension complète à Nouméa pour 600€… Le tourisme équitable s’engage à rémunérer de manière juste et stable les partenaires locaux tout en leur assurant des conditions de travail décentes.
L’International Ecotourism Society informe que l’écotourisme « est une forme de voyage responsable dans des espaces naturels qui contribue à la protection de l’environnement et au bien être des populations locales ». L’écotourisme est donc une forme de tourisme alternative focalisée sur la Nature et sa préservation, très importante en Nouvelle Calédonie avec le Projet touristique Gouaro-Deva. Il veut faire prendre conscience au voyageur de son impact sur les milieux naturels et les communautés qu’il traverse. Les devises générées par l’activité touristique sont allouées en partie à la préservation des sites. En somme, le touriste, amoureux des beaux espaces, doit s’acquitter d’une « dette écologique » et minimiser au maximum son empreinte.
Enfin, le tourisme participatif invite le voyageur à participer financièrement et physiquement à la réalisation d’un projet de développement. Une partie du prix du voyage est directement allouée à sa réalisation et le touriste se retrousse lui même les manches pour creuser, porter, clouer ou peindre… Avis aux bricolos !
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