Les Mille et une formes du tourisme aujourd’hui

Toutes les formes de tourisme, de villégiature, de voyages s’inventent depuis des années, a tel point qu’une encyclopédie serait nécessaire pour les dénombrer . Dans les années 80 on se faisait l’écho de ses stages d’entreprise effectués dans des lieux pittoresques ou chaque collaborateur allait tester sa résistance à l’effort, à l’imprévue, aux sollicitations de toutes sortes loin de ses repères quotidiens. Ou de ces touristes partageant le mode de vie d’indiens en Amazonie le temps d’un séjour et d’un retour “New âge” .

Tourisme et Internet

Le mariage du touriste et de l’Internet a semble t-il démultiplié les manières de voyager et découvrir nos territoires, engendrant une classe de voyageurs 2.0 par exemple.Et les accueillants s’y sont mis eux aussi ! On avait par exemple déjà évoqué le cas du camping 2.0 . Prenons aussi le cas de cette autre façon de faire du camping : camper dans la forêt… Concept développé par la société Huttopia et qui, par partenariat avec l’Office National des Forêts, propose aux touristes de venir s’installer en pleine forêt. Plusieurs camping on été ainsi créés par cette structure , dont un à Font-Romeu dans les Pyrénées Orientales et un autre sur les berges de l’Etang d’Or à Rambouillet dans l’Essonne : en plus d’installer tentes et abris sous les arbres, et d’avoir des cabanes en bois, les animations se font à base de promenades-découvertes en forêts, et la vie du camping est régie par le comportement écologique de tous. Surtout, il ne faut pas dénaturer le cadre.

Habiter autrement

Mais d’aures ont déjà est poussé le concept plus loin : on connaissait ces dernières années ceux qui s’installaient dans les arbres pour protester (les Indignés ?), maintenant on peut louer et habiter dans une cabane sur les arbres C’est devenu une tendance touristique : habiter dans les arbres ! inhabit treehouses Et s’il y a habiter il y a aussi, voyager, déambuler, se promener et se perdre : à la manière des Situationnistes, d’un Kenneth White ou de “l’emploi du temps” de Michel Butor. Là aussi, l’expérience artistique ou scientifique est devenue territoire de la consommation touristique : en effet, en suivant les préceptes de la dérive Situationniste ou de la psycho-géographie, nul besoin d’aller très loin pour voyager, se désorienter, nos propres espaces quotidiens sont alors sources de voyages ! Par exemple suivre quelqu’un, un inconnu pendant 1 journée ; ou emprunter un tramway jusqu’à son terminus.  C’est là la démarche d’un nouveau tourisme conceptualisé en “tourisme expérimental” ! (il faut absolument que j’écrive la-dessus).




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Netischola est un magazine d'information sur le e-tourisme : les mutations du tourisme avec Internet

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